Astuce anti-gaspi : gelée d’épluchures de pommes

Avec le retour des pommes nous vous proposons une recette réalisée à partir d’épluchures de pommes, à déguster sur une tartine, sur une crêpe, en fond de tarte…

Plus les pommes sont fraiches, plus les épluchures contiendront de pectine (c’est la substance contenue dans la peau et les pépins et qui permet la gélification), ce qui est préférable pour la gélification.

Ingrédients :

Épluchures de pommes : peaux, trognons et pépins
Sucre en poudre : pour 500ml de jus, la moitié de sucre
Le jus d’un citron par demi-litre de liquide obtenu

La recette est réalisée en deux étapes : une cuisson pour l’obtention du jus puis après filtrage une cuisson pour réaliser la gelée. On peut ajouter un peu de gingembre ou d’épluchures de gingembre, de la cardamome ou une autre épice de votre choix pour parfumer la gelée. 

1ère étape : La préparation du jus

Dans une casserole, placez les épluchures de pommes et recouvrez abondamment d’eau. Portez ensuite à ébullition puis laissez cuire pendant une heure à feu moyen. À l’aide d’un chinois, filtrez la préparation puis appuyez à l’aide d’une cuillère en bois sur les épluchures pour extraire tout le jus.

Placez le reste des épluchures au compost !

2ème étape : la cuisson pour l’obtention de la gelée

Pour 500 ml de liquide obtenu, ajoutez la moitié en sucre en poudre. Dans une casserole, mélangez le jus et le sucre jusqu’à dissolution puis laissez cuire à petit feu pendant environ 30 minutes. Puis vérifiez à l’aide d’une petite cuillère la gélification en laissant refroidir. Si la gelée n’est pas prête, poursuivez la cuisson en vérifiant toutes les 5 minutes. Puis versez la gelée dans des pots à confiture récupérés et stérilisés.

Laissez reposer 48 heures et dégustez !

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #9

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. Nous faisons appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partageons chaque semaine. Vous pouvez retrouvez l’ensemble des astuces ici. Cette semaine, un grand menu de chef, « bon pour le climat » !

Pickles & lacto-fermentation

Rédaction: Mickaël

La saisonnalité des récoltes, les aléas météorologiques, font que lorsqu’enfin nos fruits et légumes préférés tant attendus apparaissent dans nos potagers ou sur les étals, ils le sont parfois en abondance, pour ensuite en disparaître pendant des mois.

Pour éviter que des fruits et légumes trop nombreux ne viennent alimenter prématurément les bacs de notre site de compostage préféré, (ou au pire alimenter l’usine d’incinérateur d’Ivry) ou tout simplement pour pouvoir en profiter plus longtemps, des solutions de conservation naturelles existent.

La lacto-fermentation

La lacto-fermentation, aussi appelée enzymation  est un procédé de conservation d’aliments crus. Les aliments macèrent dans des bocaux sans oxygène (anaérobie) pour éviter la prolifération de mauvaises bactéries, tout en laissant se développer d’autres bactéries bénéfiques pour l’organisme (bactéries lactiques qui sont des probiotiques naturels).

Citrons lacto-fermentés

Pour réaliser ses conserves lacto fermentées, il suffit de mélanger et travailler les légumes émincés avec du gros sel afin d’en faire ressortir le jus nécessaire à la conservation. Pour les fruits et légumes plus fragiles ou manquant de jus, un ajout de saumure (eau déchlorée + sel) préalablement préparée permettra de compléter le bocal rempli des fruits ou légumes. L’utilisation de bocaux hermétiques avec joint en caoutchouc, comme ceux utilisés pour la conservation par stérilisation est nécessaire afin d’assurer l’absence d’entrée d’oxygène, tout en permettant l’excès de liquide produit de s’échapper (prendre garde à positionner un récipient sous les bocaux). Les ferments lactiques vont alors se développer dans le liquide de fermentation en se nourrissant des glucides présents dans les végétaux et les transformant en acide lactique. Il est également possible d’ajouter des épices (grains de poivres, de coriandre, de moutarde etc…) à cette préparation afin d’en varier les saveurs.

Les avantages de la lacto-fermentation sont nombreux. Comme déjà précisé, elle permet de conserver les aliments (plusieurs mois), et donc d’en consommer hors saison. Contrairement à la conservation par stérilisation elle enrichit les aliments (elle ajoute de la valeur nutritive aux aliments conservés grâce aux probiotiques, enzymes et vitamines qu’elle produit), elle enrichit gustativement ces aliments. À noter qu’une très légère effervescence  sera présente lors de la dégustation. Il faut garder à l’esprit que plus les ingrédients (sel, vinaigre…) sont de qualité, meilleur en sera le résultat. Le principal inconvénient réside, de mon point de vue, dans la patience que sa dégustation nécessite. En effet, il faudra patienter au minimum 3 semaines avant de pouvoir y goûter, mais il est préférable d’attendre un peu plus longtemps pour un résultat optimal. Autre bémol, attention de ne pas abuser de ces aliments les premières fois pour les personnes ayant un système digestif fragile, l’organisme devra s’habituer à retrouver la présence de bactéries que notre alimentation aseptisée a fait disparaître de notre quotidien.

Poivrons et courgettes lacto-fermentés

Nous connaissons tous de nombreux aliments lacto-fermentés présents dans de nombreuses cultures culinaires sans en avoir conscience. Ainsi le choux fermenté de la choucroute, certains types d’olives, le kimchi ou certaines boisson comme le kéfir, le kombucha et bien d’autres sont des aliments lacto-fermentés. Vous pouvez retrouver sur internet de nombreuses pages proposant des recettes précises avec des dosages détaillés en fonction des aliments à conserver, que vous pourrez adapter à vos goûts.

Les pickles

La réalisation de pickles est elle plus rapide que la conservation par lacto-fermentation, et le résultat est lui consommable au bout de quelques jours seulement. Le principe repose sur une conservation dans un mélange de vinaigre pur ou additionné de sucre, d’eau voire de jus de fruit pour certaines recettes.

L’acide acétique contenu dans le vinaigre empêche le développement des microbes, c’est un excellent antiseptique. Vous pourrez conserver par le vinaigre, des cornichons, des câpres, des petits oignons bien sûr, mais aussi d’autres légumes macérés en mélange pour réaliser des pickles ou des légumes et/ou des fruits additionnés de sucre pour réaliser des chutneys. Vous obtiendrez d’agréables condiments.

Bocal de pickles de radis

Les pickles ne se conservent que quelques semaines, mais si vous stérilisez vos pots avant usage vous pourrez les conserver plus longtemps. Vous pouvez utiliser ici des pots classiques du style de ceux des confitures.
Le vinaigre peut être de vin rouge ou blanc, ou d’alcool, de cidre, il doit titrer au minimum 7°. Il devra être porté à ébullition avec les autres ingrédients composant le liquide de conservation avant de recouvrir les aliments à conserver. Tout comme en lacto fermentation, vous pouvez ajouter des épices à vôtre préparation, en gardant toujours à l’esprit l’importance de la qualité des produits.

Bocal de pickles de betteraves

Les avantages des pickles pour conserver vos aliments résident dans leur simplicité, et dans le délai au bout duquel il est possible de déguster ceux-ci. En revanche, contrairement à la lacto-fermentation, l’enrichissement des aliments n’est que gustatifs, nul développement de probiotiques. Tout comme pour la lacto-fermentation, de nombreux sites donnent des recettes que vous pourrez faire varier selon vos envies.

La dégustation de ces aliments, conservés en pickles ou lacto fermentés, s’effectue de divers manières selon les envies. En crudités, chauds comme pour la choucroute ou le choux rouge, à grignoter à l’apéritif, ou bien dans un wrap préalablement enduit de houmous pour un pique-nique plein de saveurs…

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #8

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. Nous faisons appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partageons chaque semaine. Vous pouvez retrouvez l’ensemble des astuces ici. Cette semaine, un grand menu de chef, « bon pour le climat » !

Pudding diplomate

Cette recette ultra simple permet de faire un gâteau à l’aide de reste de brioche ou de biscuits cuiller.

Recette pour un pudding diplomate de 6 personnes
2 oeufs – 1/4 litre de lait – 70 g de sucre – Tranches de génoise, brioche ou biscuits cuiller – 1 cuillère à soupe de kirsch ou alcool au choix (facultatif) – 50 à 80 g de fruits frais ou confits.

1 – Faire chauffer le lait jusqu’à l’ébullition avec une gousse de vanille fendue en deux.
2 – Blanchir les oeufs avec le sucre.
3 – Verser le lait chaud sur le mélange oeufs + sucre et passer au chinois étamine. Parfumer de l’alcool de votre choix si vous le désirez.
4 – Chemiser un moule à cake pas trop grand ou une terrine à foie gras avec du beurre et de la farine. 
5 – Dresser une couche de biscuit ou de tranches de brioche dans le fond du moule et ajouter des fruits (ici des framboises surgelées).
6 – Répéter une nouvelle fois l’opération
7 – Terminer par une couche de brioche et verser le mélange lait et oeufs.
8 – Mettre au four environ 40 mn à 170°C.

Photo de Gaelle Marcel sur Unsplash

Le velouté d’épluchures d’asperges

Ingrédients :

  • Épluchures d’asperges d’un kilo d’asperges ou plus. (soit environ 500gr de tiges et d’épluchures)
  •  2 grands verres de lait (50 cl)
  •  2-3 pommes de terre moyennes
  •  Sel et poivre et noix de muscade
  •  Le petit +  qui fait toute la diff’ : parmesan en copeaux ajouté au dernier moment, pour le service

Recette :

  • Rincez les épluchures et tiges d’asperges et disposez-les au fond d’une casserole avec les pommes de terre épluchées (L’astuce  : évitez de trop rincer les pommes de terre, vous conserverez leur amidon, qui donnera de la texture à la soupe).
  •  Ajoutez le lait, le sel, le poivre et la noix de muscade (selon vos goûts). Il faut que vos asperges soient recouvertes, ajoutez donc de l’eau si nécessaire.
  •  Couvrez et portez à ébullition (attention, le lait, ça bout vite !)
  •  Une fois à ébullition, baissez le feu et laissez mijoter une 40aine de minutes. Les tiges d’asperges doivent être tendres, vous pouvez faire un test en les piquant avec une fourchette.
  •  Une fois que vos tiges et pommes de terres sont cuites, mixez le tout avec un mixer plongeant ou un blender (attention aux éclaboussures !)
  •  Pour retirer les dernières fibres résistantes, passez le velouté au chinois ou dans une passoire fine. C’est cette étape qui vous permettra d’obtenir la texture veloutée si réconfortante…
  •  Si le velouté est trop épais, vous pouvez ajouter un peu d’eau de cuisson de vos asperges.
  •  Vous pouvez servir ! N’hésitez pas à saupoudrer de copeaux de parmesan pour la petite touche gourmet !

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #7

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. Nous faisons appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partageons chaque semaine. Vous pouvez retrouvez l’ensemble des astuces ici. Cette semaine, un grand menu de chef, « bon pour le climat » !

L’alimentation représente 25 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Acheter local et de saison permet de réduire fortement ces émissions, et bien évidemment, éviter le gaspillage alimentaire.

Nage de céleri et carottes à l’orange et au pistou, poêlée de noix de Saint-Jacques

Ingrédients :

  • 16 coquilles Saint-Jacques
  • 1 oignon
  • 1 carotte
  • 1 céleri rave
  • 25 g de parmesan
  • 3 gousses d’ail
  • une demi-botte de basilic
  • 1 cuillère à café de coriandre
  • 50 cl de jus d’orange
  • 25 cl de jus de citron
  • 25 cl de vin blanc
  • 10 cl d’huile d’olive

Recette :

  • Couper les légumes et émincer l’oignon ;
  • faire revenir dans l’huile d’olive les oignons sans coloration, ajouter la carotte et le céleri. Faire suer quelques minutes. Ajouter la coriandre ;
  • déglacer au vin blanc. Ajouter le jus de citron et le jus d’orange. Compléter avec de l’eau si nécessaire à hauteur ;
  • sortir du feu. La garniture doit rester croquante ;
  • faire le pistou : passer au robot l’ail, le basilic et l’huile d’olive. Ajouter le parmesan ;
  • lier la nage de légumes avec le pistou ;
  • cuire rapidement les noix de Saint-Jacques dans une poêle chaude ;
  • dresser la nage dans une assiette creuse, poser les noix sur le dessus et déguster !

Filets de vieille, fondue d’épinards et carottes à l’orange et citron confit

Ingrédients :

  • 4 filets de vieille ou autre poisson à chair blanche
  • 1 kg de carottes
  • 1 kg d’épinards
  • 50 cl de jus d’orange frais
  • 10 g de citron confit au sucre
  • 2 pincées de graines de sésame
  • 1 cuillère à soupe d’huile de sésame
  • beurre
  • sel et poivre

Recette :

  • Tailler les carottes en bâtonnets de 4 cm de longueur ;
  • presser les oranges pour obtenir un demi-litre ;
  • mettre dans une casserole le jus d’orange, les carottes et porter à ébullition. Les carottes doivent rester croquantes ;
  • ajouter en fin de cuisson le citron confit et le beurre. Réserver au chaud ;
  • laver les épinards et égoutter ;
  • faire fondre le beurre en beurre noisette, ajouter les épinards et mélanger rapidement sur le feu ;
  • mettre un filet d’huile d’olive dans une poêle antiadhésive et cuire les filets.
Photo de Jonathan Mast sur Unsplash

Poire rôtie à l’orange

Ingrédients :

  • 4 poires Conférences
  • 50 cl de jus d’orange
  • 30 g de miel
  • un jus de citron
  • 1 bâton de cannelle
  • 20 g de gingembre frais
  • 1 anis étoilé

Recette :

  • éplucher les poires. Les couper en deux et les étaler dans un plat allant au four ;
  • éplucher le gingembre et le couper en fine brunoise ;
  • ajouter dans le plat le gingembre, le jus de citron, le jus d’orange, le bâton de cannelle et l’anis étoilé ;
  • cuire au four à 170 ℃ pendant 40 minutes ;
  • débarrasser les poires et réduire le jus de cuisson afin d’obtenir un sirop épais

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #6

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. Nous faisons appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partageons chaque semaine. Vous pouvez retrouvez l’ensemble des astuces ici. Cette semaine, un pesto anti-gaspi avec des fanes et un petit voyage vers l’Inde !

Pesto à base de fanes de radis par Vanessa

Ingrédients :

  • Une botte de fanes
  • 2 càs d’huile d’olive
  • 2 càs de jus de citron
  • 1 càs de parmesan
  • 2 càs de pignons
  • 2 gousses d’ail
  • Un peu de piment selon les goûts
  • Sel et poivre

Bien nettoyer les fanes puis les hacher grossièrement.
Les mélanger dans un bol avec l’ensemble des ingrédients.
Il ne reste plus qu’à passer l’ensemble au mixeur ou à la girafe afin d’obtenir la texture souhaitée.
À déguster à l’apéro avec des légumes crus, ou en plat avec des pâtes !

Photo de Anshu A sur Unsplash

Chapatis, galette de pain sans levure venue d’Inde, par Laura

Pour 6 chapatis, mélangez 100 gr de farine de blé T65 avec 100g de farine T80 à T110 avec 3 gr de sel. Ajoutez 150 gr d’eau tiède. Travaillez à la main jusqu’à obtenir une pâte homogène. 

Divisez votre pâte en 6 et formez des pâtes de 50 gr environ. Boulez-les. Ensuite, aplatissez-les et formez un creux au milieu. Ajoutez quelques gouttes d’huile de tournesol (ou d’huile d’olive) et une pincée de farine. Reformez la boule avant de l’aplatir de nouveau, cette fois en une galette épaisse d’environ 7 cm de diamètre.

Passez-la dans la farine puis étalez la galette finement et puis faites cuire quelques secondes de chaque côté dans une poêle chaude. Mangez-les rapidement avec un curry par exemple !

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #5

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. Nous faisons appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partageons chaque semaine. Vous pouvez retrouvez l’ensemble des astuces ici. Cette semaine, petit menu de fast-food maison !

Aquafaba et mousse au chocolat par Laura

Est-ce que vous connaissez l’aquafaba ? C’est le nom du jus de pois chiches. Eh oui, le liquide de vos conserves ou l’eau de cuisson si vous cuisez vous-même vos pois chiches. Ce jus dispose de propriétés assez incroyables puisqu’on peut les monter en neige, comme des blancs d’oeufs ! C’est donc une excellente solution contre le gaspillage ou faire des recettes sans oeuf. Voici donc une recette de mousse au chocolat pour 4 personnes réalisée avec de l’aquafaba !

Récupérez 150 ml d’aquafaba à température ambiante, d’une conserve ou suite à la cuisson de pois chiches. Mettez dans le bol d’un robot (vos ustensiles et votre bol doivent être bien propres) et fouettez à vitesse moyenne durant 2 minutes. Le mélange va commencer à mousser.
Ajoutez progressivement 60gr de sucre en augmentant la vitesse, petit à petit jusqu’à la vitesse maximale au bout de 10 minutes. Et oui, l’aquafaba met beaucoup plus de temps que le blanc d’oeuf à monter ! Au bout 20 minutes (plus si votre batteur est peu puissant), vous obtiendrez des blancs fermes qui forment des pics.

Photo de Brooke Lark sur Unsplash

Passons maintenant au chocolat ! Faites fondre 150 gr de chocolat noir au bain-marie puis laissez refroidir à température ambiante. Ensuite, il faut mélanger l’aquafaba et le chocolat noir en faisant bien attention à ne pas casser les blancs, comme une mousse au chocolat classique.

Une fois bien mélanger, ajouter une pincée de sel et disposer dans un grand bol ou quatre ramequins avant de mettre au minimum 4h au réfrigérateur.

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #4

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. Nous faisons appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partageons chaque semaine. Vous pouvez retrouvez l’ensemble des astuces ici. Cette semaine, petit menu de fast-food maison !

Frites au four sans éplucher et sa mayonnaise sans oeuf ! par Laura

Quoi de mieux pour ne pas gaspiller que de garder la peau des pommes de terre ? Et bien sachez qu’il existe un moyen de faire des frites sans avoir à se coltiner l’étape de l’épluchage. Comment faire ? C’est tout simple !

On n’épluche pas les pommes de terre, par contre on prend bien le soin de les laver et de les brosser avec une brosse à légumes.

Ensuite, on coupe en 4 ou 6 suivant la taille des pommes de terre. Le plus important est que les frites doivent avoir à peu près la même taille pour obtenir une cuisson uniforme.

On rince une fois de plus pour éliminer l’amidon et on fait sécher sur un torchon propre. Les frites ne doivent pas être humides.

Préchauffez votre four à 180°C. 

Mélangez vos pommes de terres avec les épices de votre choix sauf le sel, de l’huile d’olive et un peu de sucre liquide (sirop d’érable, sirop d’agave, miel…).

Mettez directement au four pendant 40 min en veillant à ne pas superposer les frites. Pensez à retourner les frites à mi-cuisson. Vérifiez la cuisson au bout des 40 min, ajoutez le sel et servez immédiatement !

Photo de Maiqui Cordeiro sur Unsplash

Cependant, on le sait tous, des frites se dégustent avec une bonne sauce, maison de préférence. Si vous êtes adepte de mayonnaise et que vous avez eu des difficultés à vous fournir en oeufs ces dernières semaines, voici une alternative pour faire une mayonnaise avec du lait de soja et un mixeur plongeant.

Vous prenez un récipient pas trop large et mélangez 60 ml de lait de soja, 1/4 de cuillère à café de sucre liquide et 1 cuillère à café de moutarde. Pendant que vous mixer le tout, faites couler un mince filet d’huile d’arachide ou de tournesol (vous en aurez besoin de 125 ml environ). Lorsque votre mayonnaise est montée, ajoutez du sel et du jus de citron. Gardez quelques jours maximum au réfrigérateur.

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #3

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. Nous faisons appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partageons chaque semaine. Vous pouvez retrouvez l’ensemble des astuces ici. Cette semaine, place aux épluchures de fruits ainsi qu’à l’astuce de Maya pour réaliser une culture en lasagne !

Les feuilles de chou-fleur en cuisine par Marie-Laure

Une nouvelle astuce pour réduire le contenu de votre bio-seau ! Souvent jetées, les feuilles des chou-fleurs sont parfaitement comestibles et riches en vitamines, minéraux et antioxydants. 

Une fois nettoyées et ciselées, elles peuvent être consommées crues en salade. Ou bien cuites, en poêlé, dans un fond d’huile végétale avec oignons, ails, gingembre, selon les goûts, ou intégrées à un risotto ou tout simplement en velouté avec les légumes de saison de votre choix.

Photo de Anne Allier sur Unsplash

La lactofermentation par Laura

Cette recette vient du livre Cuisine pas bête pour ma planète de Sarah Bienaimé.

Tout d’abord, qu’est-ce que la lactofermentation ? Il s’agit d’une méthode de conservation très ancienne. Privés d’oxygène, les aliments produisent de l’acide lactique qui empêche le développement des moisissures et le pourrissement. De plus, on attribue à la lactofermentation de nombreux attributs bénéfiques pour la santé.

On peut ensuite planter des légumes, des fleurs, des aromatique. On peut tester des associations de plantes. On exclut les semis, ils ne sont pas adaptés à ce substrat. On peut pailler pour protéger le substrat et maintenir l’humidité.

Quel matériel ? Des bocaux à vis, par exemple des pots de confiture récupérés.

Comment faire ?

1. Lavez les bocaux et les couvercles à l’eau bouillante avec un peu de vinaigre ménager. Égouttez les têtes en bas sur un torchon propre et ne touchez plus l’intérieur des bocaux.

2. Coupez fin ou râpez vos légumes en veillant à la propreté des ustensiles et du plan de travail.

3. Introduisez les légumes dans les bocaux par couches de 2 cm en ajoutant une pincée de sel marin non raffiné entre chaque couche, et pourquoi pas des épices en graines et des aromates. Le sel est vraiment essentiel à la réussite de la lactofermentation.

4. Remplissez jusqu’à 3 cm du bord puis tassez au maximum à l’aide d’une fourchette.

5. Remplissez d’eau à température ambiante jusqu’à ras bord et tassez de nouveau : la totalité des légumes doivent être immergés.

6. Fermez le couvercle en ne le vissant pas à fond afin de laisser déborder si besoin.

7. Laissez à température ambiante pendant une semaine. S’il y a trop d’évaporation, ajoutez un peu d’eau : les légumes doivent rester immergés.

8. Au bout d’une semaine, vérifiez que le mélange a bel aspect, qu’il sent bon, que les légumes sont toujours immergés et que l’eau est toujours à ras bord du pot.

9. Vissez fermement et stockez dans un endroit frais à l’abri de la lumière. Laissez les saveurs infuser au moins quinze jours avant de déguster.

10. Une fois ouvert, conservez le pot au réfrigérateur et consommez dans les jours qui suivent.

Quels légumes préparer en lactofermentation ? Tous ! C’est parfait pour les légumes en surplus, les légumes racines dont on ne sait pas quoi faire, les herbes sauvages, etc.

Comment savoir si la lactofermentation est réussie ? À l’ouverture du pot, il ne pas y avoir de moisissure, les légumes ont une belle couleur, l’odeur est parfumée et acidulée.

Voici quelques mélanges pour vous donner des idées : 

  • Une version acidulée du coleslaw américain en mélangeant 500 gr de chou, 500 gr de carotte et une pomme granny,
  • Si vous aimez les épices, mélangez des bâtonnets de carottes avec du laurier, un bâton de cannelle, de l’ail, des graines de coriandre et de cumin.

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #2

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. Nous faisons appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partageons chaque semaine. Le premier numéro nous donnait déjà de belles astuces. Cette semaine, place aux épluchures de fruits ainsi qu’à l’astuce de Maya pour réaliser une culture en lasagne !

Orangettes par Marie-Laure

Que faire de votre marc de café ? Plein de choses ! Il peut s’utiliser dans la maison, au jardin, et même sur soi en tant que soin cosmétique. Formidable dégraisseur, vous pouvez utiliser le marc de café directement sur une éponge à la place de votre liquide vaisselle habituel pour venir à bout de la graisse sur vos poêles, plaques de cuisson et même four.

1 – Laver les oranges, les sécher et enlever l’écorce. Puis les couper en lamelles pas trop fines (5 mm).
Facultatif : blanchir les écorces pendant 10 mm pour leur enlever un peu de leur amertume.

2 – Dans une casserole, faire un sirop pour confire les écorces. Pour cela, verser le poids des écorces en sucre et 1,5 fois ce même volume en eau. Chauffer assez fort jusqu’à ce que le mélange commence à épaissir (20 – 30 min normalement).

3 – Une fois le sirop prêt, baisser la cuisson à feu doux puis ajouter les écorces. Laisser les écorces absorber le sirop pendant 15 mn. Puis laisser refroidir.

4 – Disposer les écorces sur une plaque pendant quelques heures afin qu’elles sèchent.

5 – Faites fondre au bain-marie le chocolat noir. Trempez les écorces dedans puis déposez-les sur une plaque pour qu’elles sèchent. Pour cette opération, l’aide d’une pince sera la bienvenue !

Il n’y a plus qu’à apprécier !

Note : le reste de sirop et de chocolat noir peuvent très bien servir à la préparation d’un gâteau type marbré.

Photo de Theme Inn sur Unsplash

Chips d’épluchures de pommes par Laura

Dans un saladier, mélanger les épluchures de 2 ou 3 de pommes avec deux cuillères à café de sucre et de la cannelle, si vous aimez ça, en dosant selon vos envies. Déposer les épluchures sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfourner 10 minutes à 170°, puis 10 minutes supplémentaires à 100°. Un jeu d’enfant !

La culture en lasagne par Maya

Pour la culture en lasagne, on utilise en grande partie des matières organiques recyclées, les mêmes que pour le compost: des déchets de végétaux bruns et vert, et du carton.
J’ai fait de la culture en lasagne en jardin. Cette technique peut être adaptée à la culture en pot, en jardinière, en sac de culture.

Comment fait-on?

On vide son support (pot, jardinière etc. s’ils contiennent du terreau) et on garde le terreau. On commence par tapisser le fond du support de culture avec du carton sans encre. Le carton est surtout utile en jardin sur un sol vivant, car il inhibe la poussée des adventices. Ensuite on alterne des couches d’environ 5 cm de déchets bruns et de déchets verts, en commençant par les déchets bruns, puis les déchets verts. On arrose généreusement chaque couche. On procède ainsi deux à trois fois selon la hauteur du support, puis on termine par une couche de terreau enrichi de compost mûr.

Que plante-t-on?

On peut ensuite planter des légumes, des fleurs, des aromatique. On peut tester des associations de plantes. On exclut les semis, ils ne sont pas adaptés à ce substrat. On peut pailler pour protéger le substrat et maintenir l’humidité.

Un substrat économique et un résultat surprenant !

La technique est économique puisque vous utilisez vos déchets et un peu de compost. Les plantes se plaisent sur ce substrat qui très vite grouille de vie et met à leur disposition tout ce dont elles ont besoin pour leur croissance. Ensuite, il est préférable de veiller à ce que les plantent disposent des autres conditions qui leur sont favorables, plus ou moins d’ensoleillement, de vent, d’humidité. Essayez et vous verrez, c’est impressionnant.

La culture en lasagne se pratique en permaculture qui est un champ très vaste (pour en savoir plus https://reporterre.net/Ca-y-est-J-ai-compris-ce-qu-est-la-permaculture )

Les astuces anti-gaspi de nos adhérents #1

Dans cette période particulière, notre association tient à garder le lien social créé au pavillon. C’est pourquoi nous avons fait appel à nos bénévoles et volontaires pour nous donner leurs astuces et leurs recettes que nous vous partagerons chaque semaine.

Astuces marc de café par Maya

Que faire de votre marc de café ? Plein de choses ! Il peut s’utiliser dans la maison, au jardin, et même sur soi en tant que soin cosmétique. Formidable dégraisseur, vous pouvez utiliser le marc de café directement sur une éponge à la place de votre liquide vaisselle habituel pour venir à bout de la graisse sur vos poêles, plaques de cuisson et même four.

Si vous avez la chance d’avoir quelques jardinières, utiliser le marc de café comme un fertilisant et un engrais naturel. Disposez le marc de café au pied des plantes et arrosez pour faire pénétrer les éléments nutritifs jusqu’aux racines.

Pour découvrir d’autres astuces, rendez-vous sur le site « Mieux vivre autrement ».

Photo de Eiliv-Sonas Aceron sur Unsplash

Recettes avec des peaux de banane par Rémi

Il est possible de cuisiner la peau de banane ! Lavez-la, retirez les extrémités et faites-la cuire dans une casserole d’eau bouillante pendant 8 à 10 minutes. Mixez-la et ajoutez-la dans votre préparation de gâteau ou pancakes, en remplacement d’un ingrédient liquide (lait, yaourt ou oeuf). Vous pouvez aussi les conserver crues, 3 jours au frigo ou au congélateur.

Si vous souhaitez expérimenter un peu plus, il est possible de faire du vinaigre de banane ! Pour cela, disposez 2 peaux de banane crues et bien lavées dans un bocal contenant 750 ml de vinaigre de cidre. Laissez macérer pendant 1 mois puis filtrez. Il n’y a plus qu’à l’utiliser sur vos salades !